Du 4.10 au 3.11. 2024 au musée Fabre, Montpellier
Avec : Héloyse Anton, Ana.tole Bloch, Lucie Bourgoing, Aurore Charles, Marylou Degottex, Quentin Duvillier, Gwennan Jolivet, Solange Lefèvre, Estelle Ouamba-Yves, Elina Pechena, Anaïs Sanchez, Julien Schurger-Foy, Kit Szasz, Hortense Vieuxmaire, Sarah Vozlinsky, Nikoleta Tzirita Zacharatou.
Traduttore, traditore est une locution italienne. En français elle est généralement reprise sous l’expression : « Traduire, c’est trahir » et renvoie à la différence irréductible entre un texte et ses traductions possibles.
Partant de l’affirmation que traduire c’est toujours réinventer et que la reprise d’une idée, d’une histoire, d’un passage, d’un lieu, d’une atmosphère ou d’un personnage dans une œuvre ne conditionne ni au mimétisme, ni à la littéralité, des étudiant·es, des écoles supérieures des Beaux-Arts de Montpellier (MO.CO.Esba) et de Nîmes, ont été invité·es pour cette exposition à s’approprier une œuvre ou un espace du Musée Fabre, pour en faire une production personnelle. Cette production répond à un protocole qui se positionne face aux sujets de la copie, la citation, le détournement et l’échange épistolaire : seize « traductions visuelles » ont ainsi vu le jour, seize cartes postales, parfois objet document, parfois finalité en soi.
Porteuses du projet : Corine Girieud et Nadia Lichtig
Coordination pour l’ésban : Anna Kerekes, Augustin Pineau et Isabelle Simonou-Viallat ; pour MO.CO.Esba Montpellier : Marcos Avila Ferrero, ainsi que Corine Girieud et Nadia Lichtig
Un projet proposé dans le cadre de l’Unité de recherche Réseau Peinture. Une collaboration entre le groupe de recherche Tracer les fantômes du MO.CO. Esba (Montpellier), l’ARC (atelier de recherche-création) Sens Plastique de l’ESBAN (Nîmes) et le Musée Fabre.
Projet soutenu par le Ministère de la Culture.